À ce jour, de plus en plus de Français sont tentés par la création d’une entreprise à l’étranger. En Afrique, en Europe, aux États-Unis, ou en Asie, le désir d’investir autrement incite ces entrepreneurs à s’expatrier, à la recherche de nouvelles perspectives de développement.
Le choix du pays, la base du projet d’investissement
Tout projet de création d’entreprise à l’étranger commence par le choix du pays. Pour ce faire, l’entrepreneur se doit d’analyser tous les facteurs qui peuvent influer, négativement ou positivement, le développement de ses activités. Son étude de marché devra alors se porter sur le cadre juridique, l’environnement fiscal, et le marché de l’emploi sur place. Il est également tenu d’étudier les habitudes de consommation des habitants et les conditions climatiques de chaque région pour assurer la durabilité de son investissement. Puis, il doit s’assurer que ses activités soient compatibles avec la culture, la situation économique, et le droit du travail en vigueur dans le pays.
Quel que soit le pays choisi, il est essentiel de se faire accompagner par des experts pour faciliter toutes les démarches. Ceux-ci donneront au créateur d’entreprise des informations utiles concernant le pays, sa fiscalité, etc.
Le financement de l’entreprise, un paramètre à prendre en compte
Il n’est pas toujours facile de financer la création d’une entreprise dans un pays étranger. Il faut en effet disposer d’un capital conséquent pour assurer l’installation des infrastructures et le fonctionnement des activités durant les premiers mois. Pour ce faire, il est nécessaire de contracter des crédits auprès d’une succursale d’une banque française dans le pays d’implantation. Puisque les conditions de prêt sont rigoureuses dans ce genre de situation, il est donc indispensable de collaborer avec un établissement d’assurance spécialisé en commerce extérieur, qui pourra couvrir les risques financiers relatifs au développement international. Il est toujours possible de bénéficier des aides financières accordées par le FSE (Fonds Structurels Européens), pour les entrepreneurs français qui désirent investir dans un pays étranger appartenant à l’Union Européenne.
Créer une entreprise en Espagne, un avantage pour les entrepreneurs français
La création d’une entreprise en Espagne requiert une domiciliation sociale et fiscale dans ce pays. Les documents y afférents sont par ailleurs exigés par le notaire au moment de la signature des actes, pour que l’entrepreneur puisse procéder à un enregistrement de son établissement au registre du commerce. Cette procédure ne devra pas toutefois constituer un frein au projet, surtout s’il s’agit d’ouvrir un bar en Espagne. En effet, pour l’ouverture d’un bar sur le territoire espagnol, le système fiscal est très avantageux. Non seulement ce dernier permet un remboursement des cotisations de sécurité sociale à 100 %, mais en plus, l’impôt sur les sociétés s’élève seulement à 15 %. En même temps, les charges patronales et salariales y sont beaucoup moins élevées que celles appliquées en France. Les entrepreneurs qui désirent se lancer dans ce projet peuvent alors bénéficier d’un retour sur investissement plus rapide, par rapport à l’ouverture d’un bar de même envergure dans l’Hexagone.