Après avoir passé toutes les étapes de recrutement, lorsque le nouveau recru assume pleinement son rôle, il doit passer par une phase qui ne lui plaît pas vraiment. Il s’agit de la période d’essai. On constate que dans certaines entreprises, la durée de l’essai est variable ; soit longue, soit courte. Alors, combien de temps doit réellement durer une période d’essai ?
Qu’est-ce que l’essai ?
L’essai est une période où le nouvel employé donne la preuve de sa capacité à accomplir les tâches qui lui seront régulièrement soumises dans l’entreprise. L’objectif de la période d’essai est surtout de permettre à l’employeur d’évaluer les compétences du nouveau salarié. Un autre objectif est évident, mais moins que le premier. La période d’essai permet aussi à l’employé, de voir si les nouvelles fonctions qu’il occupe, lui conviennent. Cette évaluation est souvent une période de stress pour le recru. Sinon, la durée de l’essai varie selon certains paramètres dans les entreprises. Qu’en est-il donc en réalité ?
Variation de la durée du contrat
La variation de la durée du contrat est surtout en fonction de du type de contrat signé : contrat par intérim, contrat à durée déterminée ou contrat à durée indéterminée. Dans le cas d’un contrat par intérim, pas de souci, l’essai est fixé à 2 à 5 jours au plus, et selon la durée du contrat.
Dans le cas d’un CDD, si la durée du contrat est inférieure ou égale à 6 mois, l’essai est au plus, un jour ouvré par semaine, dans une limite absolue de deux semaines. Si la durée du CDD est supérieure à 6 mois, la période d’essai est fixée à un mois au plus.
Pour un CDI, l’essai est de deux mois pour les employés et ouvriers. Il est de trois mois pour les ingénieurs et les cadres. Cette durée peut toutefois être renouvelée selon l’accord entre les deux parties.